Tous les chiens sont roses
- Aurélie Courteille
- il y a 12 minutes
- 2 min de lecture

De Cédric INGARD
Voilà un échange tout aussi exubérant que réaliste qui ne laissera pas indifférent.
Abordant les questions de conscience familiale et de réciprocité relationnelle parents-enfants,
« Tous les chiens sont roses » met en avant, de façon lyrique et passionnée, les rapports entre un fils aimant et une mère atteinte d’Alzheimer.
Et quoi de plus cruel que de finir dans l’insolence de l’oubli d’un être aimé, vecteur d’indifférence.
Débordante de joie tout autant que de souffrance, et faisant preuve d'un trop plein de vie, voilà Suzy qui apparait au cœur de la maison familiale pour se manifester auprès de son fils José. Surpris de la voir là, elle lui rappelle de façon énergique que c'est aujourd'hui son anniversaire, à elle.
Mais est-elle à même de pouvoir le trouver, le reconnaître ? Car c'est bien là le nœud du problème. Prise par les facteurs de la vieillesse, Suzy ne se souvient de rien, oublie tout, alors même que son fils José, lui, écoute et se souvient, se remémorant les bons comme les mauvais moments partagés avec celle qui lui a donné vie, lui rappelant leurs souvenirs tout aussi radieux que déchirants. Se divulgue alors entre eux desnon-dits et des interrogations.
Positionné en soignant-canalisateur, José arrivera -t-il à faire revenir son souvenir dans l’esprit vacillant et désorienté de cette femme déphasée et distante. Arriveront-ils à se comprendre ?
Cette alchimie des cœurs et des corps qui se tisse et se développe entre Suzie et José fait palpiter les âmes.
Alors...souvenirs ou réalités ? Dans quelle dimension voguons-nous ?
Ces révélations sagaces et troublantes vous feront parcourir les affres du temps et de l’existence avec émotion.
Aurélie Courteille
Durée : 1h10
Mise en scène de Bruno BANON
Avec Sylvie FIORA et Cédric INGARD









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