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Laudes des Femmes des Terres Brûlées

  • Photo du rédacteur: Marie-Christine Vaxelaire
    Marie-Christine Vaxelaire
  • 14 juil.
  • 2 min de lecture

FESTIVAL OFF 2025

Théâtre : La chapelle du Verbe Incarné.

  Du 5 juillet au 24 juillet 2025 à 18h15( relâche, le 11 et 18 juillet).


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Laudes des Femmes des Terres Brulées


Dès le commencement de ce spectacle unique nous sommes happés par une ambiance mystérieuse et féerique, lors d’un rendez-vous rituel au mitan de la nuit. Cette pièce de théâtre, mêlant chant, parole, incantation et poésie, nous transporte dans un univers sacré et magique, où les déesses mères des 4 points cardinaux, figures mythiques et symboliques de la féminité universelle sont implorées de répondre à la question de notre avenir, l’avenir des mères, des femmes.

L’œuvre, véritable voyage sensoriel, s’articule autour d’une mise en scène soignée d' Odile Pédro Leal sublimée par une lumière douce et mystérieuse qui joue avec l’ombre et la clarté, renforçant l’atmosphère mystique. La scénographie, à la fois simple et puissante, évoque un espace sacré où le temps semble suspendu, invitant chacun à se laisser aller à la magie des textes, riches en poésie et en incantations, évoquant les mémoires passées des déesses, figures ancestrales de la féminité.

Les quatre femmes réunies racontent les luttes, les silences et les espoirs enfouis dans l’histoire des femmes, tout en questionnant leur place dans le monde contemporain. Leur parole est à la fois un cri et une caresse, un appel à la reconnaissance et à la compréhension.

Ce qui rend cette œuvre encore plus singulière, c’est l’incarnation de la déesse mère elle-même : un homme debout, vêtu d’un simple vêtement blanc immaculé, symbole de pureté, de lumière et de sagesse. Dans cette mise en scène épurée mais puissante, cet homme dans sa verticalité symbolise le pont entre le divin et l’humain, incarnant la force protectrice  infinie de la déesse.

Cette figure immaculée est là pour recevoir les messages d’appel à la compréhension, pour offrir un espace sacré où la parole devient incantation, où la lumière joue avec l’ombre pour révéler la profondeur des émotions et des souvenirs enfouis.

Beauté des textes poétiques, riches en symboles et en images, racontent les luttes silencieuses, les silences imposés, mais aussi la force intérieure qui sommeille en chaque femme.

La mise en scène, d’une simplicité élégante, met en valeur cette figure centrale. La lumière douce, tamisée, caresse la scène, créant des jeux d’ombres et de lumières qui renforcent la magie du moment. La scénographie minimaliste laisse toute la place à la parole, au chant et à la beauté de cet instant théâtral.


Marie-Christine Vaxelaire


Texte et mise en scène : Odile Pedro Leal, avec des poèmes de Marie-Céline Agnant

Comédiens : Laurence Baptiste, Micheline Dieye, Sarah Jean-Baptiste, Jean-Marc Lucret et Odile Pedro Leal.

Musique Odile Pedro Leal, et musiques traditionnelles de Guyane.



2 commentaires

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Invité
16 juil.
Noté 5 étoiles sur 5.

Superbe !

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Invité
16 juil.
Noté 5 étoiles sur 5.

Très beau spectavle!

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Nous sommes Fanny Inesta et Jean-Michel Gautier, chroniqueurs indépendants et surtout passionnés de théâtre, d’expositions, et de culture en général. A ce jour, nous créons notre propre site, avec nos coups de coeur et parfois nos coups de griffes… que nous partageons avec vous.

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